26/03/2014 Vasco
Il était venu le premier,
Il savait aussi qu’il serait le dernier
Quel hasard extraordinaire,
L’avait conduit à cette femme si ordinaire
Il aurait pu aller vers elle, et courir,
Sans jamais l’atteindre. Il lui avait suffi d’un soupir
Puis, il l’avait regardé gentiment,
Il n’avait eu besoin d’aucun serment
N’avait pas envoyé de télégramme,
D’un regard, il lui avait offert son âme
Il avait aussitôt aimé ce curieux destin
Qui avait fait de lui son chien.
Entre eux l’amour fut éblouissant,
Il lui donna, son cœur puissant
Oh, elle n’était pas la maîtresse parfaite,
Mais avec elle, c’était toujours la fête
Sa vie s’étiole, elle devient évanescente,
A présent, il sait qu’il est dans la pente
Qui mène les braves bêtes au pays gourmand,
Celui, où il n’y a plus de tourments
Son pauvre corps, petit à petit le lâche,
Parfois, il l’a voit qui souvent se cache
Elle pleure, mène des actions velléitaires
Mais bientôt, l’euthanasie du vétérinaire
Mettra un terme à ses douleurs
Et à dix ans d’un vrai bonheur.
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