Atelier 7 - Eklablog
C’est ma dernière nuit. La maison est silencieuse, pas un bruit ne trouble mes pensées. J’ai posé un châle sur mes épaules. Inutile de faire des bêtises et d’attraper froid. Je me lève pour sortir. Je crochète le barillet de la voiture. J’ai décidé de jouer l’oiseau migrateur. Je ne veux pas que mes enfants voient leur père devenir un infirme. Qu’ils soient témoins de la tambouille que les infirmiers finiront par me faire avaler à la paille. J’étais un capitaine de frégate fier et intrépide. Je ne faillirai pas. La mort est relative, ce n’est qu’une vue de l’esprit, moi je sais que d’autres frégates m’attendent là-haut dans l’infini de l’espace. Ne pleurez pas, je pars serein pour ce long voyage. Promis, on se retrouvera.
Maridan 4/04/2018
Photo du Capitaine de frégate Gérard Morillas (le texte n'a rien à voir avec lui, c'est juste les mots qui m'ont inspiré cette histoire, ensuite j'ai cherché un capitaine de Frégate sur le net)
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