Givre de lune
Illustration : http://www.givre-de-lune.com/
La nuit est limpide
La lagune sans ride
Moi, je suis avide
D'un coeur qui n'soit pas vide
Les gondoles passent
Et les âmes trépassent
car je suis en chasse
protégé par ma cuirasse
Tapis dans l'ombre
sans me morfondre
Je compte le nombre
Des êtres qui sombrent
Je me souviens d'un temps
Où mon coeur vivant
Battait pour un être charmant
Aux baisers ardents
Mais la belle infâme
Que je croyais femme
N'était pas une dame
Elle me vola mon âme
Depuis, je hante les nuits
Trompant mon ennui
Parmi les filles qui fuient
Je les suce à l'envie
Mais ce soir, la fille aux cheveux d'or
Au creux d'un bois qui dort
D'un sourire a rompu le sort
Qui faisait de moi, un homme mort
Sous la caresse de ses yeux
Et son sourire malicieux
J'ai vu le merveilleux
Un renard au pelage de feu
A joué avec un petit lapin
et la belle aux yeux coquins
A balayé mon chagrin
Et soudain, je n'avais plus faim
Maridan Gyres 5/10/2014
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