Maridan-Gyres

La première fois que je suis allée jouer, c’était pour lutter contre mon désespoir. J’en avais assez de ployer sous le poids des remords.

J’avais laissé la colère m’inonder. Quand ma rage s’était enfin éteinte, tout avait été dévasté. La terre pouvait se mettre à trembler, jamais plus je ne me laisserais envahir par la rage. Mon père était un homme « rare ». Son aura « immense. »

Pendant des années, j’y avais été insensible. Désormais, jamais plus il ne me prendrait dans ses bras. Il me disait sans cesse que l’enfer était pavé de bonnes intentions. Mais les pavés qui avaient détruit son visage  tant aimé avaient trouvé leur chemin sur la route de mes emportements.

J’allais devoir vivre avec cette faute indélébile, mais avant de chercher à retrouver la lumière qui me conduirait sur la bonne route, je devais accomplir ma vengeance et celle-ci allait être destructrice !

Maridan 26/02/2018

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