La solitude
Je n’ai pas eu de famille
Jamais de Noël où les sapins brillent.
Ma seule richesse, c’étaient mes yeux
Qui observaient les enfants joyeux.
Toute ma vie, j’ai essayé d’être
Alors que tant d’autres veulent paraître.
J’ai été abandonné une nuit de novembre
Dans un hôtel miteux, une petite chambre.
J’ai appris à ressentir par le toucher
Et ce, bien avant de savoir marcher.
Aujourd’hui, ma détresse m’éclaire
Chaque nuit, je rêve de ma mère.
Elle me consume telle une flamme.
Etais-je si laide ? N’avais-je point d’âme ?
Longtemps, je me suis couché en priant
M’imaginant la retrouver me souriant
Mes rêves sont devenus la patrie
De mes angoisses, de mes insomnies
Le temps a passé, je n’ai plus de pleurs
La nuit, sans cesse, je compte les heures
Ma solitude est comme un phare
Qui illumine mon désespoir
Je me ressource près des roseaux
Autour desquels volent tant d’oiseaux
Ils m’offrent un peu de leur sérénité
Et mon cœur enfin peut s’apaiser
Admirer tout autour tant de beauté
Je comprends que c’est là qu’est ma vérité
Maridan 8/04/2018
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 130 autres membres