Atelier 48 chez Ghislaine
photo Félicia Simon
À trop être, elle s’était perdue.
Vouloir changer pour leur plaire
Avait fait qu’elle avait disparu
À voir son visage amer
Elle comprenait enfin
Qu’à force de déraisonner
Elle n’était plus qu’un pantin
Dont les bras étaient chargés de regrets.
Ce matin, sous les feuilles d’automne
Qui dispensaient une ombre salvatrice
Elle était comme l’oiseau prit dans un cyclone
Ne restaient en elle que des cicatrices.
Mais le printemps était de retour
Et l’automne mort depuis longtemps.
Il lui avait fallu bien des jours
Pour en arriver à ce moment
Elle savait qu’après ce nouvel été
Rien ne l’atteindrait plus jamais
L’hiver serait un repos bien mérité
Où elle pourrait enfin se réinventer.
Maridan 21/09/2017
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