Maridan-Gyres

Maridan-Gyres

Atelier 209 chez Ghislaine, Sujets 1, 2, 3

 

Elle soupire, son souffle s'épuise dans l'espace de cet escalier sinistre. Sa chambre est au Troisième étage d'un immeuble ancien situé au bout d'un sentier abandonné.

 

Il était si charmant la première fois qu'elle l'avait vu. Il avait mis en œuvre Toute sa séduction en l' enveloppant de mots qui n'avaient d'autre but que celui de la courtiser.

 

Il avait fait d'elle une étoile brillant de mille feux au cœur du cosmos. En quelques paroles elle était devenue une déesse. Réduisant Tout ce qui était sa vie jusqu'à lors à rien d'autre qu'un lointain souvenir. Il était devenu son univers, sa galaxie. Il avait bâti une frontière autour d'eux deux. 

 

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Elle se rappelle ce jour-là. Le soleil brillait de mille feux, le ciel était clair, lumineux ce qui mettait en valeur les berges de ce petit étang de la montagne Corse où ils étaient montés Tous les deux. Quelques vaches paissaient là.

 

A cette hauteur, elle avait eu un peu froid. Il l'avait prise dans ses bras et l'avait serrée Très fort sur son torse puissant. Ils s'étaient aimés dans ce refuge de montagne. Au matin, Ils s'étaient réveillés complices Tout à la joie d'être ensemble.

 

 

Ils avaient repris le petit chemin de montagne et était repartis vers Calvi. Un flocon était Tombé sur son visage Tendu vers le ciel. "Ça fait partie du charme de la Corse", lui avait-il murmuré à l'oreille, c' est une île de contrastes. Arrivés au Port de Calvi, il lui avait offert un flacon de parfum comme preuve de son engagement. Je dois aller faire une course. Commande à déjeuner je reviens dans dix minutes.

 

 

Une heure plus tard, il n'était toujours pas là et leurs pizzas étaient froides. Désemparée, elle s'était rendue au poste de police pour savoir si un accident avait été signalé. Mais il n'y avait rien. En quittant le restaurant, elle avait laissé ses coordonnées au patron, lui demandant de l'appeler si son ami revenait. Elle avait bien vu son sourire embarrassé.

 

Il lui avait fallu attendre le soir pour qu'un serveur bienveillant lui glisse un papier sous la note de sa consommation.

 

Elle avait eu l'impression de couler. Le mot disait :

 

" Ce gars est un charmeur et sa devise est : " Ma loi c'est de séduire, pas de passage à la mairie pour moi ! "

 

 

Elle n'avait plus jamais fait confiance à un homme. Aujourd'hui, elle s'occupait d' enfants abandonnés dans un orphelinat et cela lui convenait. Ces enfants-là recevaient rarement de l'amour et Marina savait les écouter et soigner les peines de leurs petits cœurs malmenés.

 

Maridan 20/02/2023

 

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20/02/2023
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