Ce jardin n’appartient plus qu’à moi.
Je me suis enivrée d’air
Au cœur de ce paysage.
Le soleil a caressé mon visage
Et j’ai vu sa lumière
J’ai laissé venir mes idées folles
Celles qui avant ruinaient ma santé
Et dans cette nature sublimée
La peur a quitté mes épaules
Mon jardin était tout en couleurs
Digne d’un grand peintre avec sa palette
Ou des mots choisis par un illustre poète
Subjuguée par la variété de mes fleurs.
Moi, l’âme apaisée j’en ai fait mon emblème
Heureuse d’entendre à nouveau battre mon cœur.
Je me suis couchée dans l’herbe, humant avec bonheur
Ma chère Gaïa qui me disait « je t’aime »
Car la terre a ceci d’absolument merveilleux
Qu’en lui accordant un peu de notre temps
Elle nous rend toujours à mille pour cent
L’amour que nous lui donnons en étant besogneux
Dans les allées de mon jardin
J’ai vu disparaître ma mélancolie
Et j’ai repris goût à la vie.
J’ai repris lentement mon chemin
Je ne négligerais plus mon besoin vital de verdure,
Car elle fait résonnance en mon être
Et à présent, je sais la reconnaître
Elle qui me soulage de manière si pure.
Mais voici que vient la nuit
Au loin, le clocher de l’église sonne
Dans la rue, il n’y a plus personne
Et peu à peu, je distingue les bruits.
À côté, j’entends les fillettes joyeuses
Qui demandent à Dieu de les pardonner
Pour quelques bêtises bien orchestrées
Avec d’autres petites gueuses
Une minette et son coquin minet
S’éloignent de chez moi en chaloupant
Au printemps prochain, il y aura une portée
Mais à cet instant précis, la nuit étoilée...
N’appartient plus qu’à moi.
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