Pour toi qui ne cesse de souffrir
Alice sapritch dans le rôle de Folcoche
Il y a dans les bras de ma mère,
Comme un vide abyssal, un enfer,
Perdu au cœur du néant.
J’aspire au mot aimant.
Notre seul lien est celui du sang
Il est fougueux, souple et ardent
Mais il bout bien trop souvent
Et me laisse épuisé, impuissant.
Ma mère a fini par partir
Et je me suis tu dans un soupir
Plus besoin d’espérer la reconnaissance
De celle qui m’avait donné naissance
Les mères nous construisent
Et parfois il y en a qui détruisent
La mienne était de celles-là
Qui renie jusqu’au trépas.
Maridan 14/04/2018
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