Violence
Tant de violence sur leurs écrans
Appel à la non-vie, pour nos enfants
L’esprit englué par leurs jouets
Technologie de pacotilles branchées.
La Nature… Ils s’en moquent !
Pas grand-chose qui les choquent.
Et pourtant… S’ils savaient…
La beauté d’un champ de blé…
L’épi de maïs qui devient poupée,
La coquille de noix en voilier,
Les épines des pins de jolis colliers
Et les petits cyclistes sur sable doré.
La frénésie d’un jeu d’osselets,
Qui s’élève, tournoie, et s’élance
Mettant fin à quelques secondes de silence.
Le bonheur de gagner, l’insouciance;
Jouer de rien du tout, une vraie chance
Qui mettrait fin à la désespérance.
Mais cela ne convient plus.
Aux rapaces, à nos élus.
Comme des robots lobotomisés,
Nous avançons en rangs serrés, pour voter
Et notre colère, et notre dégoût
Et tout cela fait votre jeu, à vous !
Vous, qui vous repaissez tels des loups
Tandis que meurent tout autour de nous
De pauvres hères que nous meurtrissons. Nous
Nous et nos envies de ne rien voir du tout.
Alors, allez-y. Votez, votez votre colère.
Votez vos désillusions, vos viles passions.
Mais ne pleurez pas que c’était hier.
Et que le malheur sera vaincu par vos légions.
Car violence et haine ne sont pas les solutions
Ouvrez vos mains, vos cœurs, vos maisons
Accueillez ceux qui ont perdu leurs illusions
Et partagez à l’infini le don d’amour et l’union.
Car c’est sur ce chemin que tomberont
Les assassins, les banquiers et les états félons
Pour que naissent enfin, de vraies nations
Où le partage ne sera plus une illusion.
Maridan 10/12/2015
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